Août

Parenthèse estivale avec « août », un achat d’impulsion du début du mois, influencé par un commentaire laudatif d’une employée de ma librairie préférée. Bien mal m’en a pris, car il m’a rappelé l’horripilant roman de Victor Jestin, « La chaleur » : de la moiteur, des phrases simplistes, des dialogues à la limite des « Feux de l’amour », des situations banales et au final, un ennui profond dont la vertu majeure est de précipiter l’endormissement.

Je vous résume l’histoire : une écrivaine insupportable (pléonasme ?) ne trouve refuge que dans l’écriture, parce que ses enfants l’agacent prodigieusement et que son mari la trompe avec sa meilleure amie. Non contente de se faire humilier, la dame s’asticote le minou en imaginant les adultérins en plein ébat.

Voilà ce qu’il m’en coûte

Ne pas avoir de doute

Faut toujours que je goûte

Que je reste à l’écoute

Mais qu’on me maraboute

Me fasse changer de route

Je n’y gagne pas ma croûte

Mauvaise herbe que je broute

Moins caviar que choucroute

Que finisse ce mois d’août

Qu’on me pardonne ces vers approximatifs et me remercie d’avoir renoncé à placer biroute, prout et Vermouth.

Appréciation : 🔪

La maison vide

La maison vide