Femme du ciel et des tempêtes

Femme du ciel et des tempêtes

Ça partait pourtant pas mal. Un chaman de la péninsule du Yamal en Sibérie découvre les ossements d’une reine africaine qui, par sa présence incongrue sur ces terres, remet en question toute l’histoire des peuplements humains.

Le chaman est l’ami d’un scientifique français qui vient l’aider à reconnaître sa découverte d’autant que l’existence d’une telle sépulture permettrait aux écolos du coin d’interdire la construction d’une usine à gaz. Sergueï, lui, n’est pas de cet avis. Sergueï est un méchant russe qui aime la vodka, les putes et les gazoducs.

Ce n’est pas moi qui suis caricaturale, ce sont les personnages : l’anthropologue à la peau noire + la doctoresse japonaise super canon + le quinqua paumé + le chaman ancien pilote d’hélicoptère de l’armée rouge + le neveu du chaman qui ne sait pas où il habite : au mieux, c’est une équipe de management façonnée par les nouvelles directives sur l’inclusion et la diversité ; au pire c’est le casting d’un nanar avec Stallone en tête d’affiche. 

Au fil des chapitres, le récit se délite. La recherche de la reine s’embourbe dans la toundra, supplantée par un crush d’adolescents et des délires New Age. Autre défaut, le didactisme. J’apprécie qu’on m’explique mère Nature, la beauté des rennes, les dangers du progrès… Mais à force, j’ai l’impression que l’auteur me prend pour une teubê.

J’en suis arrivée à souhaiter un final idéaliste comme dans la forêt d’Émeraude (John Boorman), qui ne manquait pas de charme dans son genre. Même pas, ça finit en castagne. Ah, au fait, le méchant Sergueï meurt à la fin mais ça, vous vous en doutiez.

Bilan : 🔪

Encore une journée divine

Encore une journée divine

Feu

Feu