L'invention de Morel

L'invention de Morel

« Je jouais une partie de croquet, lorsque j’ai su tout à coup que l’action de mon jeu était en train de tuer un homme. Puis, l’homme, c’était moi irrémissiblement ». Dès le premier rêve du narrateur, l’intrigue est posée : il se joue quelque chose et la fin de partie pourrait être fatale.

Le narrateur est un fugitif qui trouve le repos sur une île qu’il croît inhabitée. Mais au bout de quelques jours passés à organiser sa survie, il surprend une femme, tournée vers la mer. De plus en plus de gens apparaissent. Tous ne jurent que par un certain Morel, qui les a conviés à une fête, aussi extraordinaire qu’éphémère. 

Le narrateur est déboussolé. Les visiteurs semblent insaisissables. Des fantômes ? Les acteurs d’une farce organisée pour le capturer ? À moins qu’il soit victime d’hallucinations ? Il finira par trouver la solution. Avec cet extrait, je vous donne un indice. « Par hasard je me rappelai que l’horreur que certains peuples éprouvent à être représentés en image repose sur la croyance selon laquelle, lorsque l’image d’une personne se forme, son âme passe dans l’image, et la personne meurt ».
Livre étonnant, à la prose un peu vieillie, qui m’a rappelé tant de souvenirs de lecture tels que l’île mystérieuse, Robinson Crusoë et d’autres ouvrages, encore plus intrigants, dont je ne peux révéler le titre sous peine de vous révéler le secret de Morel.

Bilan : 🌹



Marche blanche

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Nézida

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