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All in Roman
Une fratrie se déchire au crépuscule de l’existence. Un roman aux accents Houellebecquiens, dans lequel la parenthèse du voyage à Auschwitz m’a laissée perplexe.
Voici donc les cinq romans qui m’ont enthousiasmée en 2020. Des livres qui m’ont remuée, instruite ou passionnée.
Voici la sélection des romans que j’ai le moins aimés cette année.
Avec des mots ciselés dans la douceur, Marie-Hélène Lafon explore les racines d’un arbre généalogique. La langue est belle mais l’abondance des personnages nuit à la clarté du récit.
Un roman qui s’attaque courageusement à une autre facette de la ville lumière : la moins reluisante. Haletant comme une bonne série.
Black Manoo raconte l’histoire d’un dealer en quête de respectabilité. Une belle gallérie de personnages décrite dans une langue réinventée.
Depuis la nuit des temps, les hommes se battent pour s’octroyer l’usage exclusif des ressources : feu, charbon, pétrole… et bientôt lithium. Un roman d’aventure écologique instructif et plaisant à lire.
Les printemps arabes ont été confisqués par les islamistes et les militaires. Démonstration avec ce roman puissant, étonnant par sa capacité à parler au nom des femmes..
Un livre d’une exceptionnelle sensibilité sur la manipulation et les illusions perdues de celles et ceux qui courent après la gloire. Grand roman.
Un face à face passionnant qui fait le procès d’une époque et d’une vision de la société. Très recommandable.
Deux hommes à la guerre et le temps de se demander pourquoi on vit, et pourquoi on meurt. Un peu trop caricatural à mon goût.
Un thriller haletant servi par une écriture exigeante : c’est ce qu’on appelle de la grande littérature.
On peut prétendre qu’on aime un livre qui vous a emmerdé par snobisme. Ce ne sera pas mon cas.
De quoi “fille” est-elle le nom ? Un roman qui tente d’y répondre avec beaucoup de finesse. Une réussite.
Un roman déroutant par ses partis pris, mais ô combien savoureux. Un livre qui fait réfléchir tout en distrayant. C’est assez rare pour être souligné.
Des souvenirs d’enfance un peu convenus, un père magnétiseur qui justifie toutes les bizarreries et une construction narrative quelque peu brinquebalante. Déçue.
Un mélange des genres, entre policier, fantastique et bande dessinée, qui gâte l’originalité de l’intrigue et le choix des personnages. Dommage.
Il paraît qu’Harpo Marx s’est égaré dans l’Ardèche et qu’il n’en a jamais parlé. Portrait attachant d’une célébrité qui trouve dans l’amnésie une liberté inattendue.
Nous vivons dans un monde où l’image nous asservit. Démonstration avec cet étrange roman.
Un premier roman plutôt réussi sur l’émancipation d’une femme à la fin du dix-neuvième siècle.
