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Faut-il tout sacrifier pour connaître la vérité ? Élément de réponse dans ce bon premier roman.
Une lettre incandescente à mettre entre toutes les mains des ados.
Et si Judas n’était pas le traitre que l’on a fustigé. Une réflexion, courte par le texte, grande par la portée.
Un portrait sans complaisance ni manichéisme du plus grand marchand d’armes de tous les temps. Quand un roman biographique est de trempe, je suis preneuse.
Sous le tyran Domitien, les sénateurs meurent pour de trop belles paroles. Un roman qui montre que les arcanes du pouvoir n’ont pas changé depuis Rome. Passionnant.
Un petit récit qui entend montrer comment le fascisme se propage. Pauvre du point de vue littéraire mais riche par les questions qu’il provoque.
Sur un fait d’histoire oublié (l’existence d’une chambre à gaz en Italie), Claudio Magris s’attaque à tous les sujets : Shoah, cause des noirs, mémoire collective… Trop ambitieux, trop éparpillé.
Leïla Slimani change de registre avec cette fresque familiale. L’évocation du racisme et du sentiment anticolonialiste est réussie. Mais un roman inégal, essoufflé à certains moments.
Un témoignage extraordinaire sur l’expérience des camps, la résilience et la reconstruction de soi.
Par la voix du poète Tristan Corbière, Fabienne Juhel raconte les mésaventures de l’armée bretonne embourbée à Conlie. Intéressant mais le mélange des genres nuit à la lecture.
Toute sa vie, Joachim Murat a bravé la mort pour s’attirer les sympathies de Napoléon. En épouser la soeur ne lui a pas facilité la tâche. Un récit précis qui manque d’émotion.
Il fut un temps où les puissants se jouaient de la crédulité des foules, où l’on préférait l’ignorance à la connaissance. Un roman aux résonances contemporaines.
Un dialogue intime entre l’auteure et son aïeul, dont le lecteur se sent rapidement exclu. Laborieux.
Péché d’orgueil jusqu’à la page 86. Chef d’oeuvre à partir de la page 87. Dommage qu’Amélie Nothomb n’ait pas adopté un registre narratif “grave” depuis la première ligne.
Dans le ghetto juif de Lodz, certains croient que le travail leur rendra leur liberté. Un magistral roman de mémoire par le grand écrivain, Hubert Haddad.
L’entreprise était ambitieuse : une uchronie déjantée pour montrer le caractère relatif et friable des civilisations. De ce point de vue, c’est réussi. Mais à trop recoller les morceaux, Binet s’égare dans un récit confus et décousu.
Plus qu’un roman, le récit inspirant d’une ballade au Mont-Saint-Michel qui remplacera idéalement le guide touristique de la région.
La principale qualité de ce roman est sa sincérité et son humilité. La petite histoire du héros, Attalo Mancuso, se confond avec la grande histoire de l’Italie fasciste.
Un militant juif et socialiste à l’épreuve du bagne, avant le goulag, avant la déshumanisation totale et définitive des camps de concentration. Émouvant.
L’histoire d’un censeur qui finit par encenser les censurés. L’arroseur arrosé. Une magnifique évocation de la dissidence culturelle sous le régime soviétique.
