La femme traversante

La femme traversante

Nancy 1, Oncle 2, tante 3, James 5, Michael 6, Jill 7… Il ressort de cette famille pléthorique une grande confusion.  Je me suis perdue dans le labyrinthe de ce récit, essayant, en vain, de m’accrocher aux personnages, à l’une de ces histoires entremêlées. Mais rien à faire. Échec et marre.

Avec un si beau portrait en couverture et un titre si poétique (« La femme traversante »), je m’attendais à quelque chose de plus épique, de plus inspirant.
La quatrième de couverture promet le dilemme de l’héroïne, déchirée entre l’Orient et l’Occident, entre la tradition (sa famille) et son désir de liberté. Il faut près d’une centaine de pages pour que le sujet soit enfin abordé et que Jane, à la faveur d’un discours amoureux, se livre corps et âme : « (…) J’ai cru que je mourais lentement en Amérique, faute d’avoir la Chine. Et un jour, sans prévenir, ça a cessé, quand j’ai compris que j’avais la Chine en moi, et que le fait de ne pas pouvoir y être physiquement n’avait plus d’importance ».

L’image est facile, je vais pourtant l’utiliser. Ce livre m’a frustré comme l’étude des idéogrammes. Ils me fascinent, ils m’intriguent, ils semblent même me sourire mais ils restent désespérément inaccessibles et par dépit, je m’en éloigne.

Je referme ce roman, un peu coupable, avec le sentiment, malgré tous mes efforts, de ne pas avoir entendu la voix de l’auteure.

Bilan : 🔪

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