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All in Roman
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon. Il y a ceux qui l’embellissent de leur passage et ceux qui l’avilissent de leur médiocrité. Démonstration.
Dans le ghetto juif de Lodz, certains croient que le travail leur rendra leur liberté. Un magistral roman de mémoire par le grand écrivain, Hubert Haddad.
L’entreprise était ambitieuse : une uchronie déjantée pour montrer le caractère relatif et friable des civilisations. De ce point de vue, c’est réussi. Mais à trop recoller les morceaux, Binet s’égare dans un récit confus et décousu.
Jean-Baptiste Andréa signe un magnifique roman d’aventure et d’initiation. Il y a du Jules Vernes et du Hergé dans ce livre-là, la gravité en plus.
Plus qu’un roman, le récit inspirant d’une ballade au Mont-Saint-Michel qui remplacera idéalement le guide touristique de la région.
Une fable survivaliste qui étudie le dérèglement de la mécanique d’un groupe, tentant de répondre à cette question : “quand est-ce que ça a merdé?”
Sans fausse pudeur ni exhibitionnisme, Céline Lapertot fait le récit de sa souffrance et de sa renaissance. Sensible et percutant.
Un roman policier à l’ancienne que Simenon avait remarqué. On comprend pourquoi. Derrière l’enquête se cache la satire sociale et l’étude d’une chute libre, celle du bonheur conjugal.
Rodolphe Barry romance la vie de l’écrivain James Agee, avec cette phrase qui résume si bien le livre et son héros : “je n’ai rien à perdre, voilà pourquoi je suis honnête “.
Amin Maalouf porte une regard juste et sévère sur son pays, son époque et sa génération. Il est bien le seul à pouvoir le faire, parce qu’on ne peut pas le taxer de clientélisme.
Jules Gassot appartient à un courant littéraire où la narration est surtout prétexte à la dérision. Certains y verront de la sagesse, moi j’y vois du cynisme. Dommage, car cet auteur a du talent.
Un régal. Une histoire loufoque, déjantée, à la limite du fantastique. C’est vrai que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, mais ici-bas, on se lasse de la regarder pousser.
Un récit fascinant dont Carl Jung est le héros et qui pose cette question passionnante : à partir de quel moment peut-on qualifier un homme de fou ?
Vendu comme du Columbo à la française, ce roman est aussi ennuyeux qu’un chewing-gum sans goût.
Une danse macabre, rythmée par une vulgarité souvent gratuite. Pour comprendre le rapport que les Mexicains entretiennent avec la mort, allez plutôt revoir “Coco” de Disney.
L’histoire d’un censeur qui finit par encenser les censurés. L’arroseur arrosé. Une magnifique évocation de la dissidence culturelle sous le régime soviétique.
L’histoire des hommes au prisme de leurs souffrances, en réinterprétant des légendes, en inventant des contes, en renouant avec la tradition des épopées. Une splendeur !
Ce livre est une ode printanière, un hymne à la vie, une déclaration d’amour au temps des déclarations de guerre.
Un livre incroyable, écrit comme on pousse un cri, comme on tire une balle de fusil, comme on recouvre un cercueil d’une pelletée de terre.
Le sujet de la fille sensuelle avec un léger grain qui fout le bordel dans un petit pays n’est pas nouvelle mais avec Suiza, Bénédicte Belpois le traite admirablement.
