Mon manifeste “Confessions d’une chroniqueuse littéraire” est disponible sur Amazon.fr :
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Ethan Shaw avait tout d’un homme parfait. En apparence. Un bon roman dont la fin est gênée par son propos : l’illusion de la vérité.
Avec courage et dignité, une mère affronte la mémoire de son fils assassiné par des jihadistes.
Récit éthéré de la découverte des poésies d’Emily Dickinson. Fuyant et contemplatif.
Évocation poussive et maladroite d’un étudiant noir et gay paumé dans une université du Midwest.
Immersion dans la culture hawaïenne, prisonnière de son vernis hollywoodien
« La rivière pourquoi » interroge la Vie au prisme de la pêche, un art qui conjugue patience et contemplation. Magnifique.
Un iconoclaste fantasque théorise l’accumulation des objets. Après sa mort, le gardien de son musée entretient la flamme, jusqu’à la folie. Déroutant, intéressant, nonobstant la lourdeur du style.
Sloper est une ordure qui s’occupe des ordures. Un livre dérangeant qui ne convainc pas mais a le mérite de remuer un peu.
Et si la fondation d’une famille était l’acte le plus radical et le plus courageux de notre époque ? Magnifique roman de Joyce Maynard.
Une parodie de survivalisme dans laquelle les parents sont les méchants boomers et leurs enfants, le salut de la société. Caricatural.
Esperanza a décidé de mener sa vie à cent à l’heure, au risque de rater quelques virages. Un roman sans prétention qui se lit avec plaisir.
Pour celles et ceux qui aiment Mailys de Kerangal et les balades en canoë. Pour les autres, ce sera moins plaisant.
Sa mère lui dit : « Les gens t’exploiteront si tu te laisses faire. Surtout toi, une femme noire » Histoire d’une belle résilience.
Si les mécanismes de la haine raciale sont bien décrits, les moyens d’y parvenir sont un peu convenus, entre clichés et déjà-vu.
Adichie aborde la question raciale américaine sans langue de bois. Americanah est un grand roman.
Errance du héros en quête d’identité, errance du lecteur qui se perd dans les clichés d’une Louisiane de carte postale. À éviter.
Rodolphe Barry romance la vie de l’écrivain James Agee, avec cette phrase qui résume si bien le livre et son héros : “je n’ai rien à perdre, voilà pourquoi je suis honnête “.
